Enseignement du français et de l’anglais à l’école obligatoire, (ats)

8 Set 2025

Zurich (ats) Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Soleure lancent une vaste enquête sur l’enseignement du français et de l’anglais à l’école obligatoire. Les trois cantons visent ainsi à créer les bases pour les débats et décisions politiques futures sur les langues étrangères.

L’évaluation conjointe a pour but de créer une “base scientifique solide” sur le développement du concept de langues étrangères, écrivent lundi les autorités des trois cantons. Elle met l’accent sur la motivation des élèves, la perception et l’importance accordée à l’enseignement des langues, ainsi que sur les défis actuels et les pistes d’amélioration.

A Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Soleure, le français est enseigné dès la 3e année du primaire (5e année HarmoS) et l’anglais dès la 5e année (7e HarmoS). Les trois cantons suivent la stratégie linguistique de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), inscrite dans le concordat intercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire (HarmoS).

Tableau complet

Des directions scolaires, des enseignants de français et d’anglais du primaire et du secondaire, des représentants des parents d’élèves ainsi que des élèves de 5e et 6e primaires seront interrogés, de même que des représentants de l’économie et de la formation professionnelle. Il s’agit de dresser un tableau aussi complet que possible des expériences dans la pratique, selon les autorités.

Dans le canton de Bâle-Ville, l’enseignement précoce du français a été remis en question en juin dernier dans une interpellation. Dans le canton de Bâle-Campagne, le parlement a adopté en 2023 un postulat priant le gouvernement de se pencher sur la question de l’enseignement du français à l’école primaire.

Pour rappel, le parlement zurichois a quant à lui largement adopté voici une semaine une motion pour supprimer l’enseignement du français au primaire et le repousser au secondaire. Une décision qui a suscité l’inquiétude de la conseillère fédérale en charge de la formation Elisabeth Baume-Schneider et de certains parlements romands.